Par deedoff dans Médical le 14 Mars 2012 à 17:36
Pour la première fois, une étude de grande ampleur a été réalisée sur le génome entier de personnes ayant été contaminées, enfants, à l’iode-131 lors de l’accident de Tchernobyl. Ainsi, ce sont des échantillons d’ADN de 659 sujets ayant développé un cancer de la thyroïde, dont l’origine radio-induite ne fait aucun doute, qui ont été comparés aux échantillons de 1 264 personnes ayant été contaminées et n’ayant pas développé de cancer.
Les chercheurs du CNG (Centre national de génotypage) ont mis en évidence l’existence d’un gène qui favoriserait l’apparition du cancer de la thyroïde chez ces patients. D’autres équipes ont montré que ce gène est également un facteur prédisposant à l’apparition de ce cancer, hors contexte de contamination radioactive. Il n’est donc pas spécifique du cancer radio-induit. Les chercheurs n’en sont donc pas restés là.
« Nous avons poursuivi nos recherches, avec encore plus d’échantillons ! Un autre gène est apparu, et tout porte à croire que celui-ci est bien spécifique du cancer radio-induit », s’enthousiasme Fumihiko Matsuda qui a participé à l’étude.
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